En ce jour de Saint-Valentin, l’amour ne décochera pas partout ses flèches. S’il vous ignore ou vous blesse de ses traits, alors qu’il occupe toutes les ondes et les boutiques, je connais quelque médecine douce proposée par un médecin. Non pas un charlatan rôdant sur internet, gourou guettant ses proies, expert autoproclamé. Non ! ces remèdes sont recommandés par un grand médecin, diplômé de la prestigieuse Ecole de Montpellier, par ailleurs mathématicien, polyglotte, botaniste, ami des plus grands. Sa thèse, présentée il y a quelques années, ne s’intitule-t-elle pas « L’Amour peut-il être guéri par les plantes ? ». Elle lui vaut quelques temps le surnom de « médecin de l’amour ». Par la suite, il poursuit son travail, creusant sa réflexion sur « les forces motrices de l’âme ».
Qui sait ? Ce brillant esprit du siècle (des Lumières) vous éclairera peut-être … Rendons à François Boissier de Sauvages de Lacroix, né à Alès en 1706, reçu docteur à Montpellier en 1726, la renommée qu’il mérite pour l’ensemble de son œuvre, brillante, inscrite dans son époque bouillonnante sur le plan intellectuel et scientifique, reiiant plantes, médecine et philosophie.